mardi 27 février 2018

Santa Rosa



A Santa Rosa, ville sans grand intérêt, si ce n'est que pour entrer plus dans la zone caféière et ses thermes.
 Il existe en effet deux sources d'eau chaude naturelles et bienfaitrices, non sulfureuses et donc inodores. La température à la source dépasse les 80 °C.
Nous avons choisi celles de Santa Rosa, qui, paraît il, sont les plus spectaculaires, en effet, le paysage est magnifique. Le bus nous y conduit en 30mn.



Moi qui aime l'eau chaude, ici, j'ai même du mal à y rester et de temps à autre, je me mets sur le bord.


Francis, lui, en profite à fond,


Les piscines sont pratiquement au pied de la cascade,


Le retour en ville est plutôt folklorique, au lieu d'attendre le bus, nous décidons de prendre une jeep, qui fait office de transport en commun, au début, nous étions 6 avec le chauffeur mais en route, il prend des gens et nous finissons à 17, les gens s'accrochent où ils peuvent !!!!


La voici après nous avoir déposés, en fait ce sont des jeeps Willys,  Jeep militaire – celle-là même avec laquelle les GI’s débarquèrent en 1944 en Normandie – elles sont devenues un des véhicules les plus emblématiques de Colombie. La Jeep Willys, inventée par l’armée américaine en 1940 comme "véhicule de reconnaissance léger", est aujourd’hui une véritable icône colombienne, et plus encore dans la zone caféière. 







Elle sert de transport en commun, pour les sacs de café et parfois le bétail, les fruits et légumes,



Nous retournons aux thermes pour la deuxième journée, cette fois-ci, est-ce parce qu'il fait plus chaud qu'hier ou bien serait-ce que l'eau est plus chaude, une personne des thermes était en train de regarder la température, je me suis empressée de lui demander, elle était à 39 degrés.

Manizales


Lundi matin, on se prépare à partir pour Rio Sucio, la surprise, c'est que le bus qui nous y conduit est celui-ci.



Alors là, c'est climatisation assurée, et heureusement nous avons gardé nos doudounes,




la végétation qui nous entoure est magnifique,






mais la route l'est moins, nous sommes transbahutés et secoués, les fesses sont bien massées, 




heureusement, il y a une pause café et pipi,





et c'est reparti,



Arrivés à Rio Sucio après 3h45 de trajet, un minibus prend le relais et nous conduit en 2h à Manizales, mais comme la route est bonne, le chauffeur roule un peu vite et hélas pour nous, ce ne sont que des virages, alors, on arrive à se demander lequel des deux on préfère.
Enfin, Manizales, heureusement notre hôtel est très bien, devant notre chambre, une petite terrasse et un ,jardin,





Nous sommes ici juste pour une halte avant de nous diriger vers la zone caféière, que nous rejoignons demain.


lundi 26 février 2018

Jardin


Dimanche matin, nous voici au terminal de bus pour nous rendre à Jardin, le treminal ressemble à un aéroport, le food court est d'une propreté extraordinaire,




des fauteuils confortables sont installés un peu partout,


et nous passons le temps en regardant le cours de gym,



enfin, il est l'heure d'embarquer, contents, beau bus, bien confortable,




Après 3h de route, nous voici à Jardin, jolie petite ville avec une ambiance bien sympathique, sur la place principale, tables et chaises sont peintes comme les balcons de chaque bâtisse,


Notre hôtel,








Le bouquet à l'entrée,



l'intérieur de l'église,



et différentes bâtisses,




L'alcool du pays est l'aguardiente, une  liqueur anisée,  contenant un alcool de canne à sucre, très populaire dans les régions andines, et qui peut être considérée comme la boisson nationale. Cet aguardiente titre environ 30° d'alcool.


Alors, nous avons voulu le tester, l'alcool se sert dans un petit verre que l'on est supposé avaler d'une traite et à côté, un verre d'eau pour boire derrière.


En soirée, on a l'impression que toute la ville est de sortie,




Il a plu et la température est bien descendue.

dimanche 25 février 2018

Guatapé


Samedi 24, prenons le bus pour Gatapé situé à 2 heures de bus de Medellin.
Cette petite ville est située sur les rives d'un lac artificiel, sa particularité est que toutes les maisons traditionnelles sont décorées de différents bas-reliefs semblables à des fresques.
Avant d'y arriver, il y a le monolithe de granit, la Piedra del Penol qui offre une vue extraordinaire une fois les 659 marches montées, nous nous passerons du paysage.



La promenade dans la ville est un véritable bonheur, on ne se lasse pas d'admirer les fresques,
 


















Même les tuk tuk sont joliment décorés,


et pour le déjeuner, on goûte la "Bandeja Paisa", le plat typique de la région, bien consistant,

et c'est l'estomac  bien calé que nous reprenons le bus pour Bogota.







samedi 24 février 2018

Medellin


Loin de l’image de coupe-gorge que l’on s’en fait, Medellín a bien changé depuis les années 90 et la chute de son cartel de la drogue. Ville du peintre et sculpteur Botero, traversée par le métro aérien, son téléphérique, qui rend accessibles les quartiers populaires sur les deux collines qui l’entourent.
 Elle a également été le centre opérationnel du  cartel  homonyme, mené par le baron de la drogue Pablo Escobar, des années 1970 au début des années 1990. Durant cette période, Medellín est le théâtre de très nombreux crimes de sang.

Notre avion au départ de Cartagena,
 


Après l'installation à l'hôtel, nous prenons le métro qui nous conduit au quartier el Poblado, c'est ici que l'on trouve la plus grande concentration de bars et restaurants,








Le parc Poblado,






Un karaoké à l'effigie de Frida Khalo





et la ruée dans le métro pour rentrer, j'ai cru que j'allais étouffer.



Vendredi, a été bien rempli, nous commençons par prendre le métro pour nous rendre au métro cable, (le téléphérique), celui-ci permet d’accéder aux quartiers les moins développés de la commune.
Medellín est une ville de la vallée de l’Aburra, environnée de hauteurs. On trouve dans ces hauteurs des quartiers pauvres — les barrios — qui ne peuvent être desservis par des transports publics. L’importance des dénivelées rendait impossible ou non rentable un transport par bus.



On se croirait au dessus des favelas de Rio de Janeiro,





A la dernière station, on se dit que l'on boirait bien un café, devinant que nous cherchons quelque chose, un étudiant nous aborde et nous montre l'endroit où nous pourrons boire ce café.
La cahute est entourée d'étudiants et la conversation s'engage,



Retour à la première station, où nous prenons un taxi pour las escalas electricas, les escaliers électriques, dans la commune 13 de San Javier. 
La métamorphose a débuté en 2002 avec Orion, l'opération de nettoyage menée par les forces armées colombiennes. Avant cette date, la commune 13 de San Javier, au sud de Medellin, passait pour une des plus dangereuses de la ville. Trafics en tout genre et guerres de territoires entre bandes rivales régissaient le quotidien de ses 140 000 habitants. Aujourd'hui, elle est devenue un site touristique grâce à ses fresques murales qui ornent les murs le long des 385 mètres d’escaliers électriques...













  Ici, la majorité des habitants a perdu un proche ou une connaissance durant ces années de violences.




Nous sommes tentés par des empanadas que l'on voit confectionnés devant nous, alors, nous faisons une pause.




 On ne se lasserait pas de regarder toutes ces fresques, mais il y a encore à visiter, alors, nous descendons à pied au centre afin de prendre un bus qui nous conduit au métro pour le parc Botero.
Et là, c'est l'enchantement, toutes ces sculptures,








 



Autour de la place, le musée Antioquia, le musée le plus important de Medellin. Il est le premier musée fondé dans le département et le deuxième plus ancien de Colombie. 



Le Palacio municipal
 
L'intérieur de l'église de la Candelaria,




Voyant que nous ne sommes qu'à 2km de l'hôtel, nous décidons de rentrer à pied, le quartier est peuplé d'une "certaine" faune, et parfois des odeurs de cannabis effleurent nos narines, nous faisons quand même attention à nos affaires que nous gardons bien serrées contre nous.
Avant de rentrer à l'hôtel, une petite balade dans le quartier qui est vraiment très, très populeux, plus envie de ressortir, nous dînons à l'hôtel qui a un excellent restaurant.