Bogota

Jeudi, nous mettons le réveil à 5h30 car notre bus doit partir à 7h30.

Nous arrivons au terminal à 7h et le gars du guichet nous dit qu'il a téléphoné à l'hôtel pour prévenir du retard du bus, mais nous étions déjà partis.

Finalement nous ne partirons qu'à 9h30, heureusement, le terminal est agréable et nous nous installons à l'extérieur avec café et omelette pour patienter.

A l'arrivée du bus, agréable surprise, il est très confortable, sièges bien inclinables, écran individuel avec divers films au choix,

nous arrivons à Bogota après 7h30 de route avec un arrêt pour le déjeuner.

Nous sommes heureux de retrouver nos hôtes Ivette et Jason, ainsi que notre grande chambre, cependant, la température n'est pas la même qu'à San Gil, nous sortons avec doudoune et écharpe.

Contents de marcher et de prendre l'air après les longues heures dans le bus, nous trouvons un restaurant où l'on sert de la SALADE, nous sommes en manque de verdure !!!!

C'est étonnant car les marchés regorgent de légumes, mais on en sert très peu dans les restaurants. aussi, nous ne réfléchissons pas et notre choix est vite fait, et pour arroser l’événement, et aussi à des fins thérapeutiques 😄😳, nous commandons 2 mojitos !!!

Vendredi matin, on traine dans la chambre et on ne sort qu'en fin de matinée, le temps est gris et nous sommes même arrosés de quelques gouttes de pluie.
Je suis à la recherche de boucles d'oreilles en perles, pas faciles à trouver et fatigués entre la pluie et l'altitude, nous décidons de rentrer et de grignoter dans la chambre.
Dans l'après midi, une pluie torrentielle et l'orage nous bloquent et ce n'est que vers 18h que nous pouvons mettre le nez dehors, il fait froid et humide, la balade ne durera pas longtemps.
Samedi, au réveil, le temps est encore à la pluie, nous attendons que ça se calme avant d’entamer une balade et de déjeuner au Coral où on continue notre cure de salade,

 

Une balade dans la Candélaria, admiratifs des différents artisanats, où finalement, j'ai réussi à  trouver  un indien qui a pu faire le modèle de la boucle d'oreille que j'avais perdue,

Colliers de perles,

Nous nous dépêchons de rentrer car le ciel est à nouveau menaçant, nous ne ressortirons que pour dîner et déguster une glace.
Dimanche, il fait beau, c'est le jour du marché à Usaquen. Cet ancien village indépendant de Bogota,  a conservé un côté rural et calme.
Il est agréable de se balader parmi les étals,

des musiciens mettent l'ambiance,

 une jeep transformée en coffee shop,

des bijoux confectionnés avec différentes matières,

 vendeurs ambulants de riz au lait,

Nous avons acheté des galettes faites avec des feuilles de coca,

Pour la pose déjeuner, Francis choisit un restaurant en face de la place, et c'était le bon choix il semblerait, à voir le nombre de personnes y entrer et faire la queue, on pourrait penser que le "gratin" de Bogota se retrouve ici, tout le monde est bien endimanché,

Notre dernier jour dans ce pays s'est donc terminé en beauté.

Ce que nous avons aimé durant ce voyage :

La gentillesse et l'accueil du peuple, toujours là pour vous aider,

La grande diversité des paysages,

La découverte des cultures précolombiennes,
Les villes qui ont gardé l'architecture de l'héritage colonial,
Les villages et villes qui semblent figés dans une autre époque, avec leurs murs et balcons colorés,
Les peintures murales qui montrent le côté artistique et qui égaient les murs, 
La facilité de voyager d'une ville à l'autre.

Nous avons pris 28 fois le bus et avons fait 82 h de route et 3210 km.
Ces deux mois se sont déroulés sans aucun problème et nous garderons un excellent souvenir de ce séjour.

San Gil, Barichara

Une grande partie de la journée de lundi se passera dans le bus, nous mettrons 6h pour rejoindre San Gil.

Au terminal de bus, une dame bien aimable me conseille un hôtel dans le centre, ça tombe bien, je l'avais aussi repéré, nous sommes à 100m de la place principale, que nous nous empressons d'aller voir pour nous dégourdir les jambes.

Notre chambre est grande et bien agréable, nous sommes dans une maison coloniale.

La vue depuis la chambre,

Mardi, nous prenons le bus pour Barichara, à 20km, un village colonial, maisons aux murs blancs,  les rues sont faites d'énormes pavés et bien pentues.

La place principale est très belle,

 

le cimetière dont la particularité est que les stèles sont toutes des pierres sculptées par des artistes,

puis nous allons visiter un atelier de fabrique de papier à partir du fique,

le processus dure 4 mois,

Il en ressort des objets artisanaux, dont ce papier coloré avec des teintes naturelles,

Barichara est réputée pour une spécialité culinaire, les hormigas culinas, fourmis à gros culs, qui se mangent frites ou rôties, nous n'avons pas eu l'occasion d'en goûter encore, autre spécialité culinaire goûtée sans le vouloir, est la soupe avec des tripes de bœuf, nous n'avons pas apprécié !!!! Il y en a souvent, ce midi, en accompagnement de notre agneau rôti. 😡

De retour à San Gil, nous nous installons sur la place afin de prendre un peu le frais, la température aujourd’hui  est montée à 26 et nous sommes fatigués par ses marches où il faut souvent monter ou descendre.

La ville de San Gil est construite à flan de colline, aussi, nous passons beaucoup de temps à arpenter des rues bien en pente, celle-ci nous conduit à notre hôtel,

Il s'est mis à pleuvoir en fin d'après midi, nous sommes sortis faire quelques courses pour dîner, dans notre hôtel, nous disposons d'une cuisine. Nous ne faisons rien cuire, mais il y a de la vaisselle à disposition.
Mercredi est le dernier jour à San Gil,  il sera plutôt calme, je me suis offert un soin du visage. Il a duré 2h, mais en comparaison de la Thaïlande où une musique douce nous berce et les esthéticiennes sont si douces, ici, télé non stop à fond, le personnel qui parle fort, du coup, j'avais hâte d'en finir. Cependant  je dois reconnaître que le soin était fait avec du matériel de pro et j'ai eu un bon nettoyage en profondeur.
Demain matin, retour à Bogota. 

Sogamoso, Mongui, Iza, Lago de Tota

Vendredi en fin de matinée, nous voici à Sogamoso,  une ville du département de Boyacá,  la deuxième ville par population. Comme d'autres villes de la région, elle se trouve sur l'Altiplano, nous sommes à 2 569 m d'altitude.
Nous décidons de trouver un hôtel prés du terminal de bus, afin de ne pas avoir à traîner nos valises trop loin.

Nous ne sommes pas loin de la place centrale que nous rejoignons à pied, 

la cathédrale,

Le monument représentant les muiscas adorant leur dieu soleil,

Samedi matin, nous partons à la recherche d'un autre hôtel, celui d'hier est trop bruyant, après notre installation, nous prenons le bus pour Mongui, de chaque côté de la route, de nombreuses cultures. Dans cette municipalité qui appartient au réseau  des Villages du Patrimoine Colombien, c'est un village avec des rues pavées et des maisons coloniales peintes avec des tons de rouge et de vert. Fondée le 31 décembre 1601, Monguí est également réputé pour sa fabrication de ballons de foot.

 

 

La basilique,

Quelques maisons,

 

 

Et aussi ce fameux pont qui porte le nom de Calicanto.

Le “calicanto”, est un aggloméré de chaux, de sable, de sang de boeuf et de mélasse,  Cette oeuvre d’ingénierie,  construite au XVIIe siècle, est le reflet de l’époque de la Colonie dans le centre de la Colombie  et a servi au transport des pierres qui ont permis d’ériger la Basilique de Notre-Dame de Monguí.

Nous sommes à 2900 m d'altitude et nous le sentons bien dans les balades pentues de la ville, alors, de retour à Sogamoso, on se retape dans un "asadero", 

la portion pour une personne à 4,50€, (que nous avons mangée à 2)

Alors, pour digérer, nous allons visiter le seul musée de Colombie sur la civilisation des Muiscas , il est construit sur les vestiges du cimetière muisca. Il regroupe aussi quelques pièces d'autres civilisations.

 Tête réduite par les indiens Jivaros,

Case traditionnelle,

Le temple du Soleil,

Comme il se trouve à 3km de notre hôtel , nous décidons de rentrer à pied, ce qui nous permet d'admirer les "murales" en chemin.

Dimanche matin, nous ne trainons pas car notre programme est chargé, nous prenons le bus pour Iza,  à 2560 m d'altitude, joli petit village dont la particularité est le marché aux pâtisseries le dimanche, ce qui change des gâteaux vus jusqu'à présent,

Après une marche pour voir le centre,

 nous prenons un genre tuk tuk, pour nous conduire à la piscine de sources chaudes,

la température de l'eau est affichée à 33°, 

On y passe 2 heures à faire trempette, et nous marchons 3km avant d'arriver au croisement de la route principale où le bus pour le Lago de Tota arrive pratiquement en même temps que nous.

Nous sautons dedans, il est si bondé que nous nous accrochons où nous pouvons  et nous ferons les 45mn de trajet debout, en équilibre tant bien que mal, sur une route qui doit faire partie des "routes impossibles" car non seulement, il y a des virages, mais par endroit, la route s'est effondrée sur un côté, elle n'est plus bitumée et en plus, nous longeons de profonds ravins et Francis de dire que les arbres se trouvant dans le ravin n'étant pas plus larges que des bouteilles, ne pourront pas retenir le bus en cas de chute, c'est rassurant !!!!

Enfin, nous y arrivons, ....... sous la pluie !!!!!

Ce lac fait 12 km de long sur 7 km de large ce qui en fait le lac d'eau douce le plus étendu de Colombie. Il est situé à 3 015 m d'altitude, il est avec le lac Titicaca le lac le plus haut. La particularité est qu'il s'y trouve une plage de sable blanc.

Nous n'y descendrons pas, la pluie, le froid et le vent nous découragent et nous décidons d'attendre le prochain bus en buvant soupe et café. dans une gargote, où les grillades fonctionnent aussi.

Lorsque le bus arrive, il est déjà bien plein, on grimpe dedans et nous ferons 1h30 de route debout, dans le bus de 35 places, nous étions environ 50 !!!!

Bien fatigués et transis par le froid et la pluie, nous ne trainons  pas avant de rentrer à l'hôtel.