vendredi 9 mars 2018

San Augustin

Jeudi 8, à San Agustin, après 5 h de mini bus, sur une route non goudronnée, pleine de trous et de bosses, et là, nous nous sommes dit, ce doit être comme ceci dans une machine à laver, bien secoués dans tous les sens.
Cette région est très surveillée, car aussi bien en allant à Popayan, qu'en venant à San Augustin, nous avons été arrêtés par l'armée qui a relevé notre identité et les hommes ont même été fouillés.
En bord de route, il y avait des genres de check point bien renforcés.

Bien contents lorsque le chauffeur a fait 2 arrêts, nous avions même du mal à sortir du mini bus.
Et comme je n'avais pas réservé d'hôtel, Francis s'est posé dans un café et je suis partie en éclaireur. Dans un bureau de tourisme, une personne m'a proposé de m’accompagner en moto et nous voilà partis pour 4 visites, en fait, c'est le premier hôtel que j'avais visité seule qui m'a plu.

Une fois  installés, nous partons faire un tour de ville, qui n'est pas si grande, et bien sûr, l'incontournable église, comme partout.


puis la place centrale,





San Agustin, est connue pour le parc archéologique qui est l'une des zones archéologiques les plus importantes en Colombie. Ce parc est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1995.
Ce soir, nous retrouvons dans notre hôtel et dans la chambre voisine de la nôtre, une jeune slovake avec qui nous avions fait le voyage depuis Popayan,  5h de route et de chaos, créent des liens, nous sommes contents de nous retrouver et en discutant, nous décidons de prendre le tour pour les sites archéologiques avec elle.

Vendredi matin, on vient nous chercher à 9h, et là, surprise, un canadien rencontré à Jardin et revu à Silvia est dans notre groupe, ainsi qu'une autrichienne et une mexicaine.
Bonne ambiance dans le groupe et nous voilà partis.
La route est bien défoncée et à l'arrière du 4x4, nous sommes bien secoués, les paysages sont superbes, nous sommes en hauteurs et surplombant des vallées vraiment belles à voir.







Un arrêt à une plantation de lulo avec petite dégustation,






 
puis nous continuons vers une rivière,




 et pour nous remettre de la marche, une belle galette d'arepa, préparée sous nos yeux,





Puis, notre chauffeur nous arrête à une fabrique de panela, (sucre de canne) et cette visite est très intéressante car nous suivons tout le processus de fabrication depuis la pression de la canne jusqu'à la formation et la confection des pains de panelas.



 

 




Arrivés au premier site, nous devons encore monter sur un chemin bien pentu, pour enfin, voir le premier lot de statues et de tombes.
Nous sommes un peu déçus car c'est une reconstitution, mais pas tout à fait à l'identique que lors des découvertes, de plus sur un terrain totalement dégagé de végétation, mais il faut reconnaitre que les statues sont belles et certaines énormes.











 Après cette première visite, nous faisons une halte "almuerzo", déjeuner, et reprenons le chemin caillouteux pour continuer.










Sur le programme du tour, il reste une cascade à voir, Katarina et nous en avons marre, et puis, des cascades nous en avons vu de belles ailleurs, mais nous ne sommes pas seuls et on accepte donc pour les autres, encore un peu de route et nous laissons le reste de la troupe aller voir la cascade.

Nous voyons la "Colombie" profonde,




C'est donc bien fatigués que nous arrivons à l'hôtel.
Samedi
Nous avons été au parc archéologique et quelle belle surprise, il est très bien fait, environ 300
statues y sont installées et si j'ai bien compris, à leur emplacement d'origine, du coup nous sommes revenus sur nos positions d'hier, nous avions été un peu déçus des sites visités.
Pour y arriver, nous traversons une belle forêt avec une végétation dense et variée, avec des  fleurs différentes .





 
Nous y sommes restés 3h sans voir le temps passer.
Ce fût un réel moment agréable.


















 

Et pour terminer la journée, je me fais bichonnée chez le coiffeur
Dimanche 11, c'est le jour des élections législatives en Colombie. Premières élections générales de l'ère "post-conflit", elles constituent un enjeu essentiel pour le pays. ces élections précèdent les élections présidentielles qui auront lieu à partir de mai prochain.
A partir de samedi 18h, on ne peut plus acheter d'alcool. La plupart des bars et discothèques sont également fermés.
 Des personnes sont installées avec des ordinateurs devant les magasins, il y en a d'ailleurs un dans notre hôtel et les gens viennent s'inscrire.


il y a un monde fou dans les rues,  


Pendant ce temps, nous allons au marché où nous sommes admiratifs des étalages,



Une gargotte attire notre attention, Francis opte pour le boudin, et moi, le manioc,


A 18h, nous prenons le bus pour Villa de Leyva.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire